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Variations sur le corps (2022)
20×60cm / 60 pages
Impression en sérigraphie sur carton bois 2mm, sur papier Gerstaecker 90gm² et papier noir 90gm²
Reliure spirale 300mm
Cette réédition de l’ouvrage Variations sur le corps de Michel Serres se voulait être une édition hors norme. C'est essentiellement le cas par le format de l'édition, un 20×60cm fermé donnant un 40×60 ouvert. Ce format ouvert correspond à la taille de mon dos. En effet, dans cet écrit de Michel Serres, publié initialement en 2002, les questions de mobilité et de possibilités du corps sont abordées par l’auteur et notamment le passage de la quadrupédie à la bipédie et l’importance vertébrale du dos dans nos mobilités. Ce passage d’un déplacement à quatre pattes tout juste après la naissance vers un déplacement sur nos deux jambes est d’ailleurs tout particulièrement intéressant car il résume pleinement la pratique du parkour. En effet, cette mobilité sur deux jambes permet au corps d’être plus grand, d’avoir les mains libres pour réaliser de multiples et diverses tâches, de pouvoir courir, sauter et j’en passe. Lors de l’acquisition de cette nouvelle mobilité, parfois non sans crainte, il arrive de tomber, de se faire mal ou même parfois de se blesser au détour d'un angle de table basse mais au final aujourd’hui, chacun·e de nous met un pas devant l’autre sans même y penser. Souvent reléguées aux performances hors du passant commun, l’acquisition de cette aisance et cette offre de nouveaux mouvements et déplacements possibles est l’essence même de la pratique du parkour.
Coulée par le biais d'une seule et même typographie, son corps et déclinée en trois variations selon son utilisation pour le labeur, les sous-titres ou les titres. Ces différents corps de texte s’organisent sur la feuille à la manière de vertèbres autour du bord plié de chaque page, rejoué d’ailleurs autrement par la présence des spirales métalliques permettant la reliure de l’ouvrage.
Imprimé entièrement en sérigraphie, cet objet me permet aussi de parler du geste. Tirées à 10 exemplaires, à chaque fois à partir d’un même cadre, les impressions ont pourtant généré des formes et des matérialités de textes très différentes. Tantôt très grasses, avec parfois des mots qui ne sont pas passés se marquant par leur absence, le panel de ces 10 ouvrages illustre la manière dont un geste semblant être le même d’un tirage à l’autre, ne l’est pas tant que cela et que les traces qu’il génère sont aussi et ainsi différentes, générant à chaque fois 10 tirages à leurs manières très singuliers.
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Appuis (2022)
32×24cm / 186 pages
Impression numérique sur papier 120gm²
Reliure française et dos toilé
En lien avec l’objet exclusivement textuel qu’est Variations sur le corps, je me plais à produire des objets exclusivement iconographiques. Dans la continuité d’éditions collectives réalisés dans le cadre de la biennale Exemplaires* et d’un workshop animé par Jérémy Glâtre** j’ai produit Appuis. Appuis est une série de 186 photographies réalisées lors d’une session de parkour avec d’autres membres de l’association le temps d’un après-midi utilisant l’environnement présent tout comme nos modules. Cette série d’images que j’ai réalisées ne cherche pas à sublimer les corps et leurs techniques, mais à mettre l’accent sur l’un des constituants importants du mouvement : les appuis – pieds et mains – me permettant d’amorcer par la même occasion une déconstruction des mouvements réalisés. Les différentes trames appliquées à ces images résonnent avec la diversité des matériaux avec lesquels le corps des pratiquant·e·s est amené à interagir.
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Typark (2022)
32×24cm / 186 pages
Impression numérique sur papier nuances de gris Ursus 130gm²
Reliure copte
Série d'affiches au format 60×80cm imprimées en N/B sur papier photo satin
Durant mon cursus, j’ai beaucoup travaillé la calligraphie et la typographie. Ayant réalisé différents caractères et grâce aux différentes recherches sur l’écriture du mouvement pour la rédaction de mon mémoire, j’ai voulu construire un système de notation du parkour afin de parler du mouvement sans faire appel à des images photographiques. Se détachant ainsi des distances entre les points de départ et d’arrivée ainsi que la hauteur d’exécution, seul le mouvement reste apportant par la même occasion une dimension pédagogique. Le système s’organise autour de 4 composantes (1 pied, 1 main, 2 pieds, 2 mains) représentant les différents appuis possibles pour un mouvement au parkour. Ces composantes linéaires sont jointes par des courbes correspondant au moment passé dans les airs. Chaque glyphe comprend, lorsque le mouvement le permet, des variantes indiquant si le point de départ se trouve plus haut, plus bas ou au même niveau que le point de départ. Lorsque plusieurs glyphes sont associés ils forment une ligne, nom également donné à une succession de mouvements dans certaines pratiques urbaines (skate, parkour, etc.). Nommée Typark (associant les termes type et parkour), cette écriture prend forme dans un spécimen typographique et un manuel recontextualisant les enjeux de cette écriture, une narration associant les glyphes aux différents mouvements du parkour et une mise en application transcrivant certaines lignes réalisées par des trace·ur·use·s expérimentés à partir d’un corpus de 4 vidéos disponibles sur YouTube.
La médiation de cet outil fut également lors du passage de mon DNSEP accompagnée d’une performance réalisée par des membres de Conkrete Parkour. Cette performance permis une mise en application directe des différentes dynamiques de ce système (la possibilité d’archiver une ligne et lui donner une autre forme juste après son exécution ou à l’inverse inscrire une ligne et arpenter l’espace en fonction des différentes contraintes écrites). Certains glyphes venaient également ponctuer l’espace de mon installation. Faisant office de signalétique, ils résonnaient avec des notions abordées par les projets présentés.Télécharger le manuel du Typark
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Performe·Performare (2022)
Workshop, 80×60cm / 1 affiche, 60×40cm / 4 feuilles
Impression en sérigraphie sur papier Condat Gloss 115gm² et papier à dessin 115gm²
Imprimé à 15 exemplaires. En collaboration avec Trystan Hamon, avec la participation de Théo Bernard, Matthieu Bouchard, Mathilde Brault, William Daniel, Corentin Delahaie-Antibe, Thomas Ladret, Garance Lelièvre,Clara Morin Leconte, Emile Robinot, Léna Thieury & Samuel Zopfmann
Série d'affiches réunies dans une affiche pliée
Ce workshop s’inscrit dans la continuité de mon travail de DNSEP portant sur le mouvement et les traces qu’il laisse derrière son passage. Proposé aux étudiant·e·s de design graphique, toute promotion confondue ainsi qu’au master de création littéraire, l’objectif était de réfléchir aux notions de performance en prenant le temps d’arpenter l’espace. Étymologiquement, per forma - pour la forme - et performarer - donner forme -, notions rejoignant totalement des pratiques de graphistes ou d’auteur·rice·s.
J’ai réalisé avec d’autres membres de mon association, des modules mobiles destinés à la pratique du parkour. Les formes de ces modules reprennent la simplicité de celles de l’im-mobilier de nos environnements quotidien (bancs, tables, murs, murets...). Ce workshop fut l’occasion d'arpenter ses formes, d’observer les dialogues produits entre mobilier et im-mobilier mais aussi de générer du mouvement.
Le workshop s'est déroulé en différents temps, introduit par une présentation très succincte du parkour pour ne pas influencer leurs formes à venir. Suite à cela les traceur.euse en devenir se sont dirigés vers l'extérieur et ont été inviter à se mouvoir par le biais de 5 protocoles. Ils ont été donnés 1 à 1 au rythme de chacun·e et entre chaque protocole, les participant·e·s étaient invités à poser des mots, ou des signes sur leur expérience et leurs ressentis. Les déplacements étaient totalement libres et nos interventions se résumaient seulement à répondre aux questions que générait la lecture des différents protocoles. Les protocoles ajoutaient au fur et à mesure de nouvelles difficultés ou enjeux pour finir sur un jeu d'association assez libre entre des mots et des formes. Les différentes mouvances produites par les participant·e·s pendant ces temps étaient totalement empreintes du parkour.
L'après-midi, nous avons commencé par un moment de déplacements à partir du dernier protocole. Les différents termes de la liste sont en effet des noms de mouvements du parkour. L'idée de ce moment était d'apporter des notions techniques à des mouvements qu'iels avaient réalisés dans la matinée. Suite à cela, les participant·e·s se sont réunis en quatre groupes afin de générer pour chaque groupe un poster à imprimer en deux couleurs en sérigraphie. Le format, 60×40 tout comme les couleurs, un bleu et rouge aqueux de l'affiche et un noir étaient imposés. Les formes générées quant à elles étaient totalement libres. Les groupes n'ont pas échangé entre eux et ont produit des formes assez différentes et complémentaires.
La mise en place de ce workshop et l'invitation à générer des déplacements de manière assez naturelle par un système de jeu et de protocoles permet de décomplexer les participant·e·s avec les différents a priori associés à la pratique du parkour et les images produites permettent de parler de cette pratique autrement.
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Trace·ur·use (2022)
19.5×13.8cm / 93 pages
Impression numérique sur papier Offset blanc 80gm²
Imprimé à 6 exemplaires et relié par Bookelis
Dos carré collé, couverture vernie
Les trace.ur.use, pratiquan.t.e.s d'une discipline sportive dont l'enjeu principal est le franchissement d'obstacle et de frontières, le parkour, questionnent la place qu'ont les traces dans un déplacement. Entre archivage d'une photo-graphie, des notations plus ou moins calli-graphiques et des performances graphiques, le mouvement trace et se trace plus ou moins accidentellement prolongeant le mouvement en dehors de son seul temps présent.
Disponible sur www.memo-dg.fr
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Champions Project, Une sélection de livres admirables (2022)
Sur une proposition de Jérémy Glatre et Alain Rodriguez
32×24cm / 186 pages
Impression numérique et sur rouleau de typon
Conception d'un cahier de 16 pages sur papier Gerstaecker 90gm² et de la couverture
Imprimé à 9 exemplaires. Réalisé avec Mahée Auffret, Manon Fargeat, Ophélie Favray, Morgane Giraud, Valntin Le Moign, Louise Marot, Christophe Raspino, Johanna Ruysschaert
Reliure copte
Nommé Champion(s) Project, une sélection de livres admirables, ce workshop fut à l'initiative de Jérémy Glatre. Après avoir exploré sa bibliothèque personnelle ou celle de l'école, l'étudiant.e présentera une sélection de 3 publications (livres, romans, magazines...) qu'il/elle apprécie fortement. Les raisons de ces choixpeuvent être diverses, tant sur le fond que sur la forme (livre de son enfance, auteurs/artistes favoris, qualité organisationnelle et structurelle...). L'ambition du workshop est de réaliser un "catalogue collectif" de ces ouvrages. Chaque étudiant.e devra mettre en place un regard critique et observateur afin de réaliser un cahier de 16 pages autour de son corpus. L'ensemble des cahiers sera ensuite réuni pour constituer une édition commune à tous les participant.e.s du workshop. J’ai dans le cadre de ce workshop travaillé avec des livres liés au sport. Ma participation à l’édition collective comporte 16 pages de scans issus des ouvrages Riding Modern Art de Raphaël Zarka, édité chez B42 en 2017, Les Fondements du Judo d’Yves Klein réédité par Éditions Dilecta en 2006 et I am King : Photographic biography of Muhammad Ali de David King, édité chez Penguin Books Ldt en 1975.
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Exemplaires (2021)
Sur une proposition de Sonia Da Rocha, Alain Rodriguez et Vanina Pinter
27×32cm / 186 pages
Impression numérique
Dos carré/collé et tranche pré-perforée
Réalisé avec Mahée Auffret, Camille Coucaud, Manon Fargeat, Ophélie Favray, Louise Marot, Soizic Mercier, Christophe Raspino, Johanna Ruysschaert, Angèle Santrot
Genèse
Plonger la tête la première dans l’image, se laisser happer. Matières, couleurs, textures, formes, volumes. Les images génèrent des mondes, des planètes à peine effleurées, des plantes merveilleuses, des corps frémissants, des organismes hybrides et maladroits; toutes choses que l’humanité a nommées, cartographiées et archivées.
Un point de départ, l’image comme clé de compréhension de ces livres mondes et comme point concordant: regarder avant de penser ou penser en regardant. Comment se construisent ces univers sans la parole?
Ici les images ne font jamais office d’illustration, elles traitent chacune de leur sujet en rejetant l’idée du texte comme seule manière de s’exprimer. L’image n’est pas seulement le miroir du monde, mais elle renvoie également aux mythologies personnelles de chaque lecteur.
Six ouvrages comme les six jours de la création de l’univers.
Jour 1: création de la lumière
Jour 2: division des eaux du ciel et de la terre
Jour 3: création de la nature, des arbres et des fruits
Jour 4: mise en ordre de l’espace
Jour 5: création du règne animal
Jour 6: naissance de l’humanité
Une traversée qui nous emmène de l’infiniment grand à l’immensément petit. Assister à la naissance d’une comète, explorer les confins de l’espace, puis s’approcher de la Terre. Contempler les végétaux qui en recouvrent la surface, observer les animaux qui la peuplent, frôler les humains qui l’habitent.
Plus d'informations sur www.exemplaires2021.frExemplaires, Formes et pratiques de l’édition: quatrième biennale
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Ortie (2020-22)
Création d'un caractère typographique
32×24cm / Specimen pouvant être une affiche ou une édition pliée de 8 pages
Impression numérique
Pliage
Les feuilles comme les fruits sont comestibles : ils peuvent etre manges crus, plies ou roules entre les doigts en boulette. Une fois secs, haches ou cuits, ils perdent leur pouvoir urticant.
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Liseron (2020-22)
Création d'un caractère typographique
32×24cm / Specimen pouvant être une affiche ou une édition pliée de 8 pages
Impression numérique sur papier
Pliage
Le liseron est une plante grimpante invasive. Considéré comme une mauvaise herbe, il se développe sous terre pour se développer dans son environnement. Ses fleurs aux courbes agréables à l’oeil motivent souvent sa plantation au pied d’un grillage.
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Dégommette (2021)
Sur une proposition de Thibaut Robin et Alain Rodriguez
Création d'un caractère typographique
Affiches au format 60×80cm / 2 variantes
Impression en sérigraphie sur papier couleur 300gm²
Réalisé avec Manon Fargeat, Louise Marot et Johanna Ruysschaert
Parmi la selection de film proposés par Thibaut Robin, portant pour chacun d'eux sur des catastrophe, naturelles ou biologiques, nous avons décidé de travailler sur Virus de Kinji Fukasaku. Réalisé en 1981, nous avons extrait des séquence de ce film apocalyptique pour en réécrire l'histoire. À la nouvelle lecture qu'offrait ces séquences d'image s'ajoutaient également une nouvelle narration. Ainsi naît The Day after The Resurection et la quête du prix de la meilleure rillette exprimée à travers les sous-titres du film remonté. Pour l'occasion, nous avons également conçu un caractère typographique, la Dégommette rendant la lecture de ce paratexte figurative et très abstraite.
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Festival Le Goût des Autres (2020)
Système signalétique au format 60×80cm / 2 variantes
Impression numérique sur carton mousse 15mm
Système signalétique mis en place au Havre dans le cadre du festival littéraire Le Goût des Autres.
Les lieux se trouvent organisés au sein d’un système proche du plan architectural et d’une représentation réglée. Les noms des lieux se construisent sur le plan comme un bâti et résonne avec une organisation de livres sur une étagère. Deux variantes furents réalisées selon l'emplacement des éléments sygnalétiques dans la ville.
Cette proposition d’affiche pour l’édition 2020 du festival Le Goût des Autres est réalisée à partir d’une photographie de la bibliothèque Oscar Niemeyer. Les formes du bâti capturées par cette image, se trouvent être habitées par le texte et lui donnent forme. Cette interaction rejoue le rapport étroit entre corps et architecture tout en raisonnant avec la thématique de l’événement : performer dans l’espace d’une bibliothèque.
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Affiche Matrice (2020)
Imprimées en sérigraphie au format 120×176cm (Deceaux) par le Lézard Graphique
Série d'affiches découpées au format 60×44cm pouvant être réunies en édition au format 60×22cm
Reliure élastique
Ce projet répond à une proposition de Yann Owens et du collectif ExposerPublier dans le cadre d’une saison graphique. À partir d’une affiche matrice l’idée était de composer un corpus de typons en collectif abordant la notion de lieu. Une fois la matrice imprimée, l’idée était de repiquer à l’aide des typons de différents collectifs les formes produites sur l’affiche.Nous avons avec le collectif PointRond décidés de traiter l’architecture en brique très présente dans les quartiers du Rond-Point et du centre ancien. Ce choix nous permettait de décrire un Havre autrement que par l’architecture bétonnée du centre reconstruit. En jouant sur les différentes propriétés de la brique nous avons réalisé 5 compositions. Par des jeux de trames, d’images et de libre association, les formes que nous avons générées peuvent être modulées les unes avec les autres et ainsi sortir même de l’espace de la matrice.
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Collages Urbains (2020)
Exposition photo, formats variés
Impression numérique sur papier photo brillant
Réalisé avec
Ces séries de photographies réalisées par et moi capturent les performances de pratiquants de parkour au Havre. Entre fiction et réalité, ces images jouent sur l'aspect innatendu généré par la présence de corps humains à certains encroits du Havre.
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Conkrete (2019)
Création d'un caractère typographique
Identité graphique déclinée en stickers et générique de contenus vidéo
Le claustrat est un caractère typographique qui s’inspire de l’architecture du centre reconstruit du Havre. Détruit lors de la 2nd Guerre Mondiale, la majeure partie du centre-ville fût reconstruit sous la direction de l'architecte Auguste Perret.
S'inspirant d'aérations, portant le nom de claustrat, utilisées dans certains pays du Maghreb, l'architecte utilisera ses ouvertures pour faire respirer l'enceinte de ses constructions en béton armé. Disposés à de nombreux endroits de la ville les claustras sont des ouvertures, des liants et liens entre un intérieur et un extérieur.
Les formes des claustras utilisées par Auguste Perret ont aussi été reprise dans la composition des vitraux de l’église Saint-Joseph. Tout comme ils servent de grille de composition à cet ensemble de vitraux abstraits, leurs formes font office de grilles de construction pour les caractères de cette fonte.
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Pratiquer l'espace urbain (2020)
Deux leporello d'1 pied×1.25 pied d'Adel / 186 pages
Reliure française et couverture toilé
Cet écrit et sa composition mettent en relief la pratique de l’espace par le corps. Elle se décompose en deux parties, deux espaces : l’horizontalité et la verticalité. La verticalité joue du rapport fort qu’entretiennent corps et bâti tels que les liens étroits et historiques entre leurs mesures et échelles.Qu’ils soient horizontaux ou verticaux, de nombreux systèmes signalétiques organisent et règlent le déplacement. Au même titre qu’un mur sépare deux espaces, des organisations linéaires disposées au sol, existant dans une seule dimension divisent eux aussi l’environnement pratiqué. La relation entre ces sytèmes, leur pratique par le corps et la place du graphiste dans cette organisation est au coeur de cette édition.
Télécharger Pratiquer l'espace urbain
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Le Sixième Sommeil (2020)
21.5×18.5cm / 186 pages
Impression numérique sur papier 90gm² et papier calque 90gm²
Dos carré-collé et couverture en sérigraphie sur papier recyclé 90gm²
Cet objet est une réédition du roman Le sixième sommeil, écrit par Bernard Werber et édité aux éditions Albin Michel en 2015.
Le personnage principal, Jacques Klein évolue au sein d’une intrigue profondément liée au monde du rêve. Sa mère, médecin du sommeil et son père, navigateur, l'inviterons aux différentes étapes de sa vie à prendre conscience de l'importance des rêves et des possibilité de voyager dans des phases du sommeil de plus en plus profondes.
Rejouant le bleu des mers explorées par Jacques tout en faisant écho au travail d'un autre Klein, la couleur bleu occupe une place particulière dans cette réédition. L’iconographie se constitue quant à elle de compositions photographiques réalisées selon le principe de cymatique. Ce néologisme désigne une technique de visualisation des vibrations acoustiques. Il fait écho aux fréquences de résonnance du cerveau variant selon les différents stades du sommeil.
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Horizon(s) (2020)
Exposition photo, formats variés
Impression numérique sur papier photo brillant
Horizon est une série de photographies prise pour la plupart depuis des hauteurs de la ville. Ces points de vue singuliers permettent alors un regard différent sur l'organisation urbaine, la composition des rues, les proportions des bâtis qui s'imposent aux passants. Progressivent, des figures humaines viennent se glisser dans ces images. Faisant office de penseur, ce personnage perché aux hauteurs du monde, contemple et revendique sa capacité à pendre de la hauteur. De cette réflexion émerge un regard sur les espaces perdus et oubliés depuis longtemps.
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La Pause (2019)
15×18.5mm / livret de 16 pages et 20 cartes indépendantes
Impression numérique sur papier recyclé 80gm²
Reliure française et dos toilé
La pause est un ouvrage basé sur le principe d'une notice. Les différentes consignes et démarches à suivre dans le but d'utiliser différement l'outil qu'est le corps humain assez facilement, sur le temps d'une simple pause.
La Pause invite à s’investir dans deux pratiques sportives bien distinctes avec deux types de mouvements proposés pouvant bien sûr être mixé à souhait. D’une part des mouvements dynamiques, tirés de la pratique du parkour sont illustrés. D’autre part, des mouvements plus statiques issus du yoga et notamment de la Salutation au Soleil sont détaillés. Chacune des 20 cartes présente sur son recto, une chronophotographie ou un image fixe selon la temporalité du mouvement. Le verso fait quant à lui office de notice, détaillant les différentes étapes permettant la réalisation du-dit mouvement. par le biais d'images et de textes.
Le contexte de la pause présentée résonne avec le lieu de pratique au sein duquel s’inscrit l’objet : l’ESADHaR. Les différentes photographies illustrant les consignes ont été réalisées dans l'espace de ses salles de classes ou de la cour extérieure. Tout comme son apparence extérieure, mimant le livre tout en ayant plutôt un statut de contenant, des libertés peuvent néanmoins être prise par le.a pratiquant.e vis à vis du contenu. De cette manière, il peut par exemple pratiquer dans un contexte différent (à la maison, dans un terrain de jeu, etc.) ou de manière différente (se concentrer sur la flexibilité des mouvements du parkour, pratiquer un yoga dynamique, etc.).
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Faire Impression (2018)
Encadré par Gilles Acézat et Danièle Gutmann
15×21cm / 16 pages
Impression numérique et sérigraphie sur papier vert 130gm²
Composé en Sélavy de Nina Stössinger
Reliure agraffe
Réalisé avec Rosane Blanc, Clara Boulais, Jade Breuvart, Marie Chefdeville, Flora Huguenin, Louis Leroux, Soizix Mercier, Aude Povie, Yasmina Shahin et Manon Vanklemput
Cet objet fut réalisé pour l'exposition Libérez les livrets de Marcel Duchamp présentée à la Galerie 65 de l'ESADHaR du Havre à la fin de l'année 2018.
Ce livret est un outil de médiation. Il est composé autour de notions communes et transversales à différentes réalisations graphiques de Marcel Duchamp. Il est composé de jeux, permettant à différents publics, notamment jeunes de rejouer et s’amuser avec les notions évoquées lors de la visite de l’exposition. Il leur offre en plus un support de mémoire et d’informations lorsque le public réalise une visite seul par exemple.
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Formes Volantes (2018)
Enveloppe contenant 21 impressions recto-verso / 13×13cm
Impression en sérigraphie sur papier 300g/m²
Cet objet fut réalisé pour l'exposition Libérez les livrets de Marcel Duchamp présentée à la Galerie 65 de l'ESADHaR du Havre à la fin de l'année 2018. Son principe est basé sur celui de Cœur Volants, une affiche sérigraphiée en deux couleurs publiée en 1961 à l'occasion de l'exposition Art in Motion, présentée au Musée d'Art Moderne de Stockholm. Cette affiche est un portage de l'illustration réalisée pour la couverture de la revue Cahiers d'Art, n°1-2 de 1936 à la demande de Gabrielle Buffet.
Pour cette impression, il compose une impression utilisant le bleu roi et le vermillon. Ces deux couleurs ont un fonctionnement optique particulier. Du fait de leurs longueurs d'ondes très différentes et éloignée l'une de l'autre, elle ne sont pas perçue en même temps par l’œil. Cette différence a pour effet de générer une vibration de la forme représentée à l'inframince de la jonction de ces couleurs.
Ici, chacune des impression représente et est composée à partir d'un polygone étoilé régulier. S’initiant par un triangle équilatéral, les polygones évoluent au fur et à mesure avec un sommet suplémentaire à chaque étape jusqu'à ce que la forme du polygone, initialement très angulaire se rapproche de celle du cercle sans en être un pour autant.